La célébration de la Journée mondiale contre le racisme et les discriminations, hier matin dans mon lycée, s'est mieux déroulée que l'an dernier. J'avais resserré le programme et la durée. Une heure, c'est suffisant. Et comme une prestation a été supprimée (la démonstration gymnique, faute de tapis de sol), le tout n'a pris que trois bons quarts d'heure, et c'est aussi bien. Du coup, certaines imperfections ont été éliminées. A l'usage, le hall du lycée, même s'il est petit et pas adapté à ce genre d'activité, convient mieux que la grande salle de l'an passé.
Combien étions-nous ? A mon avis entre 150 et 200, ce qui fait du monde (vignette 1, une partie du public). J'ai même cru, au début, que nous aurions du mal à tenir. Très vite, les portes vitrées se sont embuées, si monsieur le proviseur-adjoint n'avait eu le bon réflexe d'en ouvrir une. Quelle chaleur ! Quel bruit aussi. J'ai dû gendarmer l'assistance. Mais c'est mon boulot d'enseignant. 200 élèves, c'est une masse molle, statique, qui n'entend rien et n'en fait qu'à ses 200 têtes. Il faut remuer et discipliner tout ça, un peu à la militaire.
Dans ce genre de situation, on oublie toujours quelque chose. J'avais oublié des chaises pour les personnalités présentes, dont certaines sont âgées. Erreur vite réparée. Les jeunes, eux, peuvent s'asseoir au sol ! De concert avec le proviseur-adjoint, nous n'avons pas donné la parole à ces personnalités politiques ou associatives, à la différence de l'an dernier, où les allocutions étaient interminables et mal adaptées à un public d'enfants et de jeunes peu réceptifs. Nous avons directement commencé par les interventions des élèves.
Rien de tel qu'une chorale de l'école primaire, en l'occurrence Lyon-Jumentier, pour donner le ton et mettre de l'ambiance. Puis nous sommes passés à la lecture des meilleures cartes de la fraternité, des petits et des grands (vignette 2). C'est pour eux un excellent exercice de s'adresser à un public, pas facile et pas toujours probant. Je tenais à ce que nous rendions hommage à Jean Ferrat, pour moi le moment le plus émouvant de la cérémonie, avec la lecture de Nuit et Brouillard par Camille et Clotilde. Enfin c'est Yasmina qui nous a interprété Cris de Bosnie, sous les applaudissements très nourris de ses fans. J'ai terminé par mon traditionnel "A l'an prochain !" Il n'y a pas de raison, ça dure comme ça depuis treize ans ...
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