Vendredi soir, c'était la Fête des Voisins (vignette 1, l'équipe du multiplexe, qui a aidé à la bonne tenue de la manifestation). Au départ, le grand hall du cinéma était un peu vide. Les adjoints au maire attendaient, et moi aussi. Finalement, nous avons eu une petite quarantaine de spectateurs pour le film du même titre que l'opération. C'était une première. Il faudra revoir l'organisation pour l'an prochain.
Comme la nourriture ne manquait pas, nous avons offert à tous le repas. Le bord du canal, initialement prévu, était un peu frisquet. C'est dans l'entrée du cinéma que nous avons ripaillé, à une trentaine. L'original, c'est qu'aucuns n'étaient voisins, sauf de table ! J'ai enfilé un tablier pour me mettre au goût du jour (ou plutôt de la nuit). A la fin, je me suis tapé un petit délire comme je les aime, en lançant aux convives ballons, tee-shirts, gâteaux et même serviettes en papier, sous le regard halluciné des spectateurs dans la file d'attente. C'est fou ce que les êtres humains sont prêts à prendre n'importe quoi quand c'est gratos.
Samedi, je suis redevenu sérieux. Il y avait un café philo à animer dans le magnifique Fort de Condé, à l'occasion de la Biennale (vignette 2). J'y participe en tant que Ligue de l'enseignement : nous accueillons des classes. J'ai voulu marqué le coup, la journée du vernissage, par un café philo sur l'art. Pari réussi : les habitués ont fait le déplacement et quelques nouveaux se sont agrégés. Puis est venu le moment des discours officiels et du cocktail. J'avoue que le petit délire m'a repris : la ruée vers le champagne et les mignardises est un grand moment de vérité, l'une des meilleures expressions de la comédie humaine. A ne pas manquer.
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