samedi 15 mai 2010

Une douce hystérie.


Je suis tombé, dans Libé de ce matin, sur cette intéressante tribune d'un collège de philo. Eh oui, nous allons entrer dès la semaine prochaine, à bientôt un mois du terrible bac, dans une douce hystérie.

Les enseignants ne vont plus penser qu'à boucler leur programme comme si c'était une ceinture. Les élèves ne vont plus songer qu'à réviser comme s'il ne fallait pas le faire tout au long de l'année. Les parents vont se ronger les sangs en recourant à des cours particuliers fort onéreux, comme si l'enseignement public et gratuit que reçoivent leurs enfants ne suffisait pas. L'administration va sonner la mobilisation générale, commencer à se mettre sur le pied de guerre et démarrer son énorme machine à faire des bacheliers.

Les médias vont distiller cette douce hystérie par épisodes, avec des articles et reportages sur les traditionnels conseils pour affronter l'épreuve, puis les directs la veille et le jour du fatidique examen, enfin lors des résultats, avec les élèves qui pleurent de peine ou de joie et les parents qui redeviennent à ce moment-là des adolescents.

Je vous raconterai un jour mon bac. C'était en 1979, à Tarbes, à la fois sérieux, discret et banal. Je n'ai rien vécu de tout ce qu'on connaît aujourd'hui, qui alors n'existait pas. Le bac est devenu un événement national indispensable, tragédie ou comédie. Mais pourquoi ?

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Oh oui racontez nous votre Bac!