Très bon Ciné Philo hier soir, une belle salle d'environ 80 entrées. Pourtant le film, "D'une seule voix", ne m'emballait pas au départ : un docu sur une chorale mêlant israéliens et palestiniens, ça pouvait tomber dans le peace and love gnangnan. Et puis non, c'est une réussite, largement éclairée pendant le débat par son sympathique réalisateur, Xavier de Lauzanne (en photo).
Pour une fois, j'ai entamé le débat sans m'adresser directement au public, à qui il faut un temps de réadaptation au sortir d'un film et quand les lumières reviennent. Je me suis donc lancé dans une petite interview de notre invité, en dix rapides minutes, sorte de mise en bouche avant intervention de la salle.
Je suis parti essentiellement de la critique plutôt mitigée du Monde, qui reproche au film d'évacuer la politique et de laisser croire que la musique adoucirait les moeurs et réglerait les maux. Non, Xavier de Lauzanne a expliqué avec conviction que son film n'était pas onirique mais politique : en montrant une autre façon de faire de la politique, par le réveil et le rapprochement des consciences.
Finalement, tout ça m'a emballé.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire