Le billet d'hier était évidemment un poisson d'avril. J'ai l'impression que cette tradition se perd, j'ai voulu à mon niveau la réactiver. Elle a d'ailleurs une vertu pédagogique : apprendre à démêler le faux du vrai, à ne pas se laisser berner. Là, l'information était invraisemblable et la simple réflexion suffisait à la dégonfler.
D'abord, quand un enseignant demande sa mutation, c'est pour l'année suivante. Et on n'imagine pas être prévenu d'un déménagement à San Francisco trois semaines avant. Et puis, si j'avais cette intention, c'est que mon lycée ne me conviendrait pas, ni ma vie à Saint-Quentin. Cet état d'âme transparaîtrait dans mes billets, ce qui n'est pas vraiment le cas. Enfin, pour les élèves qui étaient à Henri-Martin l'an dernier ou pour les lecteurs attentifs de ce blog, ils se rappellent que la mutation à San Francisco a concerné mon collègue prof de philo d'alors. L'invraisemblable doit s'allier au vraisemblable pour passer. Maintenant, rien ne dit que ce départ précipité, ce voyage très loin ne répondent pas en moi à une aspiration secrète, un fantasme inavoué ...
Aujourd'hui se terminait la semaine du second bac blanc, et les vacances de Pâques débutent demain. J'ai voulu comparer les sujets de philosophie (vignette 1) et ceux de mathématiques (vignette 2) pour une même série, les Scientifiques. Quels sont à votre avis les plus compliqués ?
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