vendredi 20 mars 2009

Contre le racisme.

C'était ce matin, de 10h00 à 12h00, la célébration dans mon lycée de la Journée mondiale contre le racisme et les discriminations, que j'organise depuis quelques années. C'est l'occasion, outre la dimension officielle (les allocutions des personnalités), de mettre en valeur les travaux des élèves. Voilà quel était le programme:

- Présentation du Guide contre les discriminations.
- Chorale de l'école Lyon-Jumentier.
- Lecture de textes par Camille et Quentin.
- Chansons interprétées par Yasmina et ses camarades de Seconde.
- Questionnaire sur l'homophobie par Emilie et Justine.
- Questionnaire sur le sexisme par Odélia.

Les deux derniers points exposaient les résultats des sondages que nous avons menés dans le centre ville et dont je vous ai en leur temps parlé. En tout, 7 classes ont participé à cette opération. C'est à la fois assez peu et pas si mal que ça.

Tout s'est très bien passé, avec les inévitables imperfections. La présentation du Guide a été un peu longue, et pas suffisamment à la portée des élèves. Les textes lus étaient trop nombreux. Camille, à la fin, s'est lancée dans une proclamation très personnelle et un peu politique (condamnation du Front National). Mais le proviseur a apprécié, donc tout va bien. Les élèves de Lyon-Jumentier ont dû partir avant la fin et raté une chanson. Odélia devait lire un monologue théâtral, mais le public alors était rare.

J'ai aimé cette petite cérémonie, qui avait le charme désuet des fêtes scolaires d'autrefois, où les enfants montraient leurs talents devant les personnalités et les parents. Mais les temps ont changé: j'ai appris qu'une personne présente s'était plainte de voir les élèves se produire devant les élus, comme si ceux-ci n'avaient rien à faire là! Moi, je crois au contraire qu'il est bon de montrer à nos jeunes que les représentants du peuple méritent toute notre attention. C'est ça aussi l'instruction civique.

8 commentaires:

Anonyme a dit…

ce n'était pas pour diffuser une idée politique particulière, mes opinions je les garde pour moi, mais je pense que le Front National est un cas à part que l'on doit traiter dans le cadre politique d'un part mais pas seulement, il doit être examiner d'une part purement humaine ( enfin, inhumaine serait plus exact, car personnellement je ne vois pas l'ombre d'un sentiment humain dans ce parti) ce n'était pas une propagande d'idée mais une dénonciation d'une réalité menaçante et sans cesse grandissante ( la preuve en 2002) c'est aux lycées, futurs citoyens de demain, d'agir pour lutter contre ça, sinon on revivra peut être ce qui s'est passé en janvier 1933, avec l'arrivée d'Hitler au pouvoir, et je pense ne pas être alarmiste mais réaliste.

Emmanuel Mousset a dit…

D'accord avec toi.

Anonyme a dit…

à l'échelle d'Henri Martin, peu d'élève semble se préoccuper du racisme... presque aucun lycéen n'était là hier... preuve que le combat est loin d'être gagné.

Malheureusement.

Emmanuel Mousset a dit…

C'est plus un problème d'organisation que de motivation. Les lycéens ne pouvaient venir qu'avec l'autorisation de leur professeur, et seulement une heure, pas deux. Organisation à revoir pour l'an prochain.

Anonyme a dit…

Étant élève a Henri Martin, je n'était même pas au courant que vous organisiez cela.. C'était réservé seulement à quelques uns ?

Emmanuel Mousset a dit…

Non, c'était ouvert à tous les lycéens et les collégiens, à condition de s'inscrire à la Vie Scolaire et d'avoir l'accord de votre professeur. Les professeurs principaux étaient chargés de transmettre l'information à leur classe.

Anonyme a dit…

Ma professeur principale ne nous a même pas prévenu, j'étais meme pas au courant..

Emmanuel Mousset a dit…

Problème d'organisation... Nous reverrons ça pour l'an prochain.