jeudi 13 novembre 2008

Une journée comme une autre.

De 8h00 à 11h00 (oui, trois heures avec la même classe), la moitié des élèves étaient absents, l'option arts plastiques, partis faire une visite à Paris. J'ai découvert ça ce matin, personne n'a prévenu, sauf une élève, hier, avant de partir, qui m'a informé. Pas normal, bien sûr.

De 11h00 à 12h00, en ECJS (instruction civique, je rappelle), nous avions un journaliste avec nous, du Courrier Picard, qui va faire un papier sur la préparation de la venue de Jean-Louis Debré, président du Conseil constitutionnel, la semaine prochaine. Avec les élèves, nous avons préparé les questions à lui poser. Parmi celles-ci: combien gagnez-vous? Inévitable...

Toujours en ECJS, une élève me demande, le plus naturellement du monde, quand est fêtée la sainte Catherine. Je ne sais pas, une autre répond à ma place. Et on fait quoi à cette date? Une élève affirme qu'on offre des fleurs, une autre qu'on lance des cailloux. Marrant...

Avec les S, de 14h00 à 16h00, la réflexion porte sur le désir d'immortalité (c'est le corrigé du devoir surveillé). J'explique que vouloir et avoir des enfants est une forme d'accès à l'immortalité, par le prolongement biologique de soi, à travers sa descendance. Je soutiens que la raison obscure de procréer est peut-être celle-là. Une main se lève, un élève n'est pas convaincu. Il a une autre explication de l'enfantement: la perception des allocations familiales! Désarmant...

Pas normal, inévitable, marrant, désarmant, une journée comme une autre dans l'Education Nationale.

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