mardi 11 novembre 2008

Conseil d'administration.

Hier soir s'est tenu le premier conseil d'administration du lycée de l'année scolaire. J'en suis membre depuis plus de dix ans! Trois heures et demi de débats, suivies d'un sympathique buffet. Un CA, c'est quoi? Une disposition de table en U, une séance présidée par le proviseur, flanqué de son adjoint et de l'intendant, et une petite vingtaine d'administrateurs: des enseignants, des personnels ouvriers et administratifs, des parents, le conseiller principal d'éducation, le représentant de la Ville.

Cette première séance de l'année installe le CA. Le climat est donc plutôt calme, le déroulement conventionnel. Plusieurs instances sont constituées:
- La commission permanente (un CA restreint, qui prépare les dossiers).
- Le conseil de discipline (au lycée, il ne se réunit presque jamais; au collège, si!).
- Le conseil de vie lycéenne (chargé d'écouter les revendications des élèves).
- La commission d'hygiène et sécurité.
- Le comité d'éducation à la santé et à la citoyenneté.

Je me suis porté candidat au CESC (pour organiser, entre autres, la semaine contre le racisme), au CVL (pour le Ciné-Philo, qui propose des places gratuites aux lycéens) et au conseil de discipline.

Le chef d'établissement présente son rapport de rentrée, un épais document plein de statistiques, camemberts, courbes, chiffres, pourcentages. Nous passons en revue le projet d'établissement, c'est-à-dire le contrat d'objectifs que le lycée signe avec le rectorat, puis les projets, sorties et voyages, conventions et partenariats, qui nécessitent l'approbation du conseil d'administration.

Même si le CA est plus consultatif que décisionnel, il a une fonction politique, il fait des choix, il arbitre des conflits, il fixe des orientations. Il ne gère pas l'établissement, il arrête sa politique. Passé l'ordre du jour, les questions diverses sont souvent les plus intéressantes. Hier soir s'est posé le problème de l'ouverture de l'internat le dimanche soir et les jours fériés. Les élèves y sont favorables, ce serait beaucoup plus pratique pour ceux qui habitent loin.

Mais l'administration hésite, non par mauvaise volonté, mais parce qu'il n'y a pas de personnel pour assurer. Si un accident a lieu, pas d'infirmière, pas de surveillant: on fait comment? C'est alors la responsabilité du proviseur qui est engagée. On comprend son hésitation! L'ouverture de l'internat le dimanche soir? Ce sera l'un des points à l'ordre du jour du prochain CA, début décembre.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

n'auriez vous pas oublier de citer dans les représentants au CA, les délégués de classe ?

Emmanuel Mousset a dit…

Les délégués de classe font partie des élèves.