mercredi 5 novembre 2008

Le chemin des écoliers.

Dernières heures de vacances, qui n'appartiennent déjà plus vraiment aux vacances. De retour chez moi, un message sur mon répondeur, laissé par un élève, m'annonce qu'il n'aura pas demain sa copie, parce qu'il l'a oubliée chez une copine, si j'ai bien compris son histoire un peu embrouillée. Demain, en effet, les élèves doivent me rendre leur troisième devoir de l'année, et moi je leur donnerai leurs copies de devoir surveillé, corrigées pendant les vacances (j'ai terminé le dernier paquet dans le train aujourd'hui). Les résultats ne sont pas très bons, j'ai précédemment expliqué pourquoi.

L'élève a eu raison de me prévenir. C'est ce que j'ai demandé. Je n'aime pas les mauvaises surprises. Mais sa justification n'est pas très claire. Serait-ce un prétexte, une ruse? Je n'en sais rien et je ne veux pas le savoir. Sur le fond, ça ne change pas grand-chose qu'il me rende la copie jeudi ou vendredi. C'est seulement, mais j'y tiens beaucoup, une question de principe: par respect pour toute la classe, pour garder une stricte égalité entre tous les élèves, les horaires de remise des travaux doivent être rigoureusement suivis. Sauf cas de force majeure. J'ai plutôt l'impression que la situation exposée est de force mineure. On verra ça de plus près demain.

Sur ma messagerie, par le biais du site "Copains d'avant", je reçois deux messages d'anciennes élèves qui veulent reprendre le contact. Elles étaient en Terminale il y a cinq ou six ans. L'une est devenu commerciale, l'autre professeur des écoles. Ca fait toujours plaisir de savoir et de se revoir.

J'ai préparé comme chaque soir mon cartable pour demain, avec les trois gros paquets de copies corrigées et les cinq livres que j'ai empruntés au CDI juste avant le départ en vacances. Ca se passe comment une veille de rentrée? Ca se passe normalement, sans rien de particulier, sauf l'alarme de mon téléphone portable que je dois programmer pour sept heures. C'est bien fini, le stress que j'éprouvais quand, élève, je devais retrouver le chemin des écoliers.

Aucun commentaire: