vendredi 18 juin 2010

Philo au bac ES et S.



Je reviens sur les sujets de philo dont je n'ai pas parlé hier, en ES et S. La première série a eu sans doute les questions les plus difficiles, toutes les deux épistémologiques alors que les candidats préfèrent les thèmes existentiels ou moraux :

Une vérité scientifique peut-elle être dangereuse ? Il fallait se demander pour qui ou pour quoi elle le serait, car en soi elle ne l'est pas. Pour la religion par exemple, la vérité scientifique peut représenter un danger. Dans ses conséquences technologiques, la vérité scientifique peut incontestablement être dangereuse (armement atomique, manipulations génétiques, etc).

Le rôle de l'historien est-il de juger ? En tant que savant, il doit comprendre et expliquer. Mais est-il possible qu'un être humain travaille sur l'humanité sans porter des jugements politiques ou moraux ? Et puis, l'historien est aussi l'homme de son temps, porteur de préjugés, influencé par les partis pris, la culture de son époque.

J'ai trouvé que les Scientifiques ont hérité des sujets les plus abordables (et qui n'avaient rien de scientifique !) :

L'art peut-il se passer de règles ? En d'autres termes, la création est-elle seulement une affaire d'inspiration, d'émotion, de génie ou bien un travail, des modèles à suivre, des règles à appliquer ?

Dépend-il de nous d'être heureux ? Le bon-heur, c'est étymologiquement la rencontre satisfaisante, le hasard joyeux qui résultent des circonstances. Mais dans quelle mesure, sous quelles conditions, jusqu'à quelles limites le bonheur dépend-il de nous ? Car la volonté, l'intelligence, l'expérience contribuent aussi à nous rendre heureux.

Vignettes 1 et 2 : un extrait des sujets de l'épreuve d'histoire-géo, que j'ai surveillée ce matin. En 1 un sujet d'histoire des L et ES, en 2 deux sujets de géographie des S.

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