jeudi 17 juin 2010

Midi pile.





Ma première réaction à la lecture des sujets du bac 2 010, c'est de constater leur très grand classicisme. Les questions sont formulées avec une simplicité dans l'expression qui devrait éviter les malentendus, non sens et hors sujets. J'ai connu des questions parfois complexes dans leur libellé. Là ce n'est pas le cas.

Ce qui ne préjuge pas bien sûr des résultats, car une chose est de comprendre une question claire, une autre est d'apporter des réponses philosophiquement satisfaisantes. Mais l'élève qui a normalement travaillé dans l'année ne peut que s'en sortir avec une note correcte, sauf accident toujours possible.

Quelques mots sur les sujets de dissertation des Littéraires. La recherche de la vérité peut-elle être désintéressée ? C'est le problème de l'objectivité qui est posé. Quels sont les désirs personnels qui motivent la recherche de la vérité ? Nietzsche pouvait être une référence utile.

Faut-il oublier le passé pour se donner un avenir ? Là, c'est le problème de la rupture dans le temps. Le poids de l'héritage, la force de la tradition impliquent-ils qu'on s'en libère pour rendre possible l'avenir ?

Voilà mes réactions à chaud. J'y reviendrai ultérieurement. Il est midi pile à ma montre, l'épreuve de philo est terminée, je peux donc poster ce billet.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Au contraire j'ai trouvé le sujet de ES assez spécial.

Jacques Bry a dit…

Je contate que, comme en 1946, la morale tient la vedette!