vendredi 6 mai 2011

La violence du micro.





Deuxième séance de café philo au collège Joliot Curie à Tergnier, avec une classe de Cinquième. Le thème cette fois-ci était la violence (voir introduction en vignette 1). Nous étions réunis dans le CDI, avec une sono et un micro, en présence d'un journaliste de L'Aisne Nouvelle : voilà pour les différences avec la première fois. Avec un micro, c'est beaucoup mieux : la parole est disciplinée, responsabilisée et mieux écoutée. Sauf que ... très peu d'élèves ont osé s'en emparer et s'exprimer.

Embêtant, d'autant que le journaliste était là. Que faire ? Supprimer le micro ! Et les mains se sont levées, et les bouches n'ont plus eu de peine à s'ouvrir ... Je n'ai pas pu m'empêcher de songer aux réactions des infirmières hier à Saint-Quentin, tétanisées et terrorisées par la simple approche du micro. Il faudra qu'un jour quelqu'un fasse une étude psychologique là-dessus !

Sinon, les échanges se sont très bien déroulés, mieux même que la dernière fois puisque Audrey, le professeur qui m'a invité, m'a signalé que les intervenants étaient passés de 9 à 14 (sur environ 25 élèves). Je n'ai pas eu le temps de le dire à ma collègue, mais si c'est possible et si elle le souhaite, je suis prêt à revenir en juin.

En vignette 2, vous remarquez derrière moi des étagères qui ne sont pas occupées par des livres mais par des sacs. Ce sont les affaires des élèves, qu'ils laissent à cet endroit avant de s'installer dans le CDI.

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