samedi 26 février 2011

Philo à l'andouillette.






Café Philo hier soir à Cambrai, où j'interviens, une fois n'est pas coutume, en tant que simple spectateur, puisque c'est Alain qui anime (vignette 1). Mais je ne suis pas le seul de Saint-Quentin, Laurent et Christophe aussi sont là (et on ne s'est pas concerté !). Le sujet : le temps nous échappe-t-il ? (vignette 2, l'introduction, un peu froissée ...). Le public est fourni, une cinquantaine de personnes (vignette 3, une partie de l'assistance).

Alain a sa façon d'animer, très différente de la mienne, et c'est très bien comme ça. Chaque café philo doit avoir sa personnalité. Alain, qui n'est pas enseignant, fait beaucoup plus enseignant que moi, qui essaie de faire oublier que je le suis. Ce qui signifie qu'il intervient beaucoup plus souvent, fait de nombreuses références. Il n'a pas non plus cette pointe de provocation et parfois de méchanceté qui caractérisent mon animation, dont l'objectif est de déstabiliser, créer le malaise. Alain est dans le consensuel, moi dans le conflictuel, tous les deux dans la pensée.

Après une séance de café philo, j'aime bien rentrer chez moi, je n'apprécie pas les prolongations. "Il n'est de bonne compagnie qu'à la fin elle ne se quitte". Mais là aussi, il faut s'adapter : Alain nous entraîne dans un bon petit restau, "Chez Nous", où je commande évidement la fameuse andouillette de Cambrai, un délice qui fait qu'on ne regrette pas d'être venu. Et la discussion sur le temps et bien d'autres choses se poursuit tard dans la soirée (vignette 4, photo prise par Angelo, assistant technique d'Alain, qui a donc laissé sa place libre).

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Comme d'habitude ton propos est très juste.Il est vrai que j'aime l'idée du consensus mais pour l'atteindre l'exercice n'est pas simple car cela commande de réconcilier les contraires.Une mission abordable dans le champs de la philosophie mais ailleurs est-ce réalisable?

Alain