vendredi 4 février 2011

Henri-Martin à La Ramée.






Mon proviseur-adjoint m'a demandé ça il y a deux jours, un peu gêné parce c'était pendant des heures où je ne travaillais pas : accompagner ce matin ma classe littéraire à un colloque sur la sécurité routière (vignette 1, le programme). Ça ne me gêne pas, je suis plutôt serviable. A 8h40 donc, nous avons pris le bus pour le lycée La Ramée (vignette 2, avant le départ). L'animation était assurée par Fabrice Leroy, le policier slameur, qui a du savoir faire, se débrouille très bien pour faire parler les jeunes (ce qui n'est jamais facile). J'ai retrouvé Julien, de la Maison du Sophora, que je rencontre lors de l'atelier philo. La salle, composée entièrement de lycéens, s'est agitée d'enthousiasme à l'entrée du maire et ministre Xavier Bertrand (vignette 3, en compagnie de la députée Pascale Gruny et de Ludovic Givron, responsable associatif). A la fin, mes élèves ont voulu être pris en photo avec lui. Et puis, il a fallu rentrer comme nous étions venus, en bus (vignette 4).

4 commentaires:

Eriphille a dit…

Ah, la sécurité routière !

Voilà un sujet consensuel !

Pascale Gruny et Xavier Bertrand ne sont pas fous : en traitant un sujet comme celui-là, ils sont sûrs de ne fâcher personne.

Allez, prochains sujets de conférence :
- la lutte contre le cancer
- la solidarité inter-générationnelle
- le développement durable

Rassurez-moi, ils n'ont tout de même pas manqué des heures de cours, ces lycéens, pour assister à la promotion de M. Bertrand et de Mme Gruny ? Vous ne cautionneriez tout de même pas cela ?

Emmanuel Mousset a dit…

Un fonctionnaire ne cautionne pas, il obéit.

Eriphile a dit…

Ce n'est pas possible : je n'ai pas pu lire cela de votre part.

Pas vous, quoi.

Un enseignant, un syndicaliste, un socialiste, qui écrit : "Un fonctionnaire ne cautionne pas, il obéit."

C'est démoralisant.

Emmanuel Mousset a dit…

Pourquoi serait-ce démoralisant ? Il y a une morale de l'obéissance, dont la Fonction Publique est la très vertueuse illustration. Et ça n'empêche pas d'être socialiste, syndicaliste et tout ce que vous voudrez. Voilà la grandeur du service public et de la République, et j'y crois, ne vous en déplaise.