vendredi 18 février 2011

Forcing.


Ce matin, à 8h00, entrant dans la salle de classe, j'ai trouvé une feuille et un chocolat sur mon bureau (voir vignette). C'est Emilie, prof d'anglais, utilisatrice elle aussi de cette salle, qui a pensé à moi. Pourquoi ? Parce qu'une prof d'anglais a besoin d'un tas de feuilles pour son cours, qu'elle préfère laisser sur place. En fait, ça ne me dérange pas. Je n'ai qu'un petit dossier ouvert devant moi, mes notes, qui ne m'encombrent pas beaucoup. Je ne suis donc pas gêné par les documents de ma collègue, auxquels je fais à peine attention. Mais son message est sympa, à la veille de ces vacances.

Justement, une veille de vacances, les élèves ne sont pas faciles à tenir. Les miens, dans les deux dernières heures de l'après-midi, sont adorables et malicieux. Je suis autant fatigué qu'eux, j'ai envie moi aussi de tout lâcher, mais je tiens bon, jusqu'à 18h00. Du moins j'essaie. J'ai peut-être tort, je ne devrais pas forcer. Mais je force quand même. Je ne sais pas si c'est très efficace, mais je le fais. Et les élèves aussi, péniblement. Certains collègues organisent un goûter, ils ont sûrement raison. Moi non. On ne se refait pas. Quand les 18h00 sonnent, c'est la grande libération, soulagement pour tous, y compris bibi. A dans quinze jours ...

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