vendredi 27 novembre 2009

Débat sida.


J'ai passé une partie de l'après-midi à Soissons, pour animer un débat sur le sida. En pleine polémique entre le Sid'Action et le Téléthon ! Mais la polémique n'a pas gagné le Centre social de Presles, dans lequel nous étions installés.

On apprend tous les jours ! Savez-vous combien de personnes meurent chaque année du sida ? 1 000. Je m'attendais à un chiffre plus élevé, tellement cette maladie fait peur et génère de nombreux préjugés. Encore convient-il de préciser que sur les 1 000, beaucoup décèdent non du virus lui même mais des pathologies qu'il entraîne. Car un dépistage précoce permet de contenir le mal.

A ma gauche, debout, c'est Daniel, très investi dans la lutte contre le sida, correspondant du journal L'Union et par ailleurs habitué de notre café philo de Soissons. Assises à ses côtés, Elise et Cristelle, les organisatrices de la rencontre, membre du CCAS-Maison des Préventions (avec qui j'ai déjà fait un café philo consacré au cancer en début d'année civile). A ma droite, cheveux poivre et sel et tout sourire, le docteur Liné, du Centre Hospitalier de Soissons, un médecin comme on en voit dans les séries américaines, photogénique (la preuve), compétent et rassurant.

6 commentaires:

Anonyme a dit…

Bon, et ce débat? A-t-il attiré du monde? Fut-il intéressant?

Emmanuel Mousset a dit…

Oui et oui.

Anonyme a dit…

Avec ces deux réponses très détaillées, ma curiosité est pleinement satisfaite!
Merci d'avoir pris le temps de me répondre...

Emmanuel Mousset a dit…

Je vous invite en ce dimanche à méditer deux formules :

- Le diable est dans les détails.

- La curiosité est un vilain défaut.

Ne vous satisfaisez que d'une seule chose : la vérité dans toute sa briéveté (c'est le mensonge qui est bavard).

Anonyme a dit…

Quelques remarques sur vos formules à méditer:
- Le diable ne me fait pas peur.
- Je suis curieuse et je l'assume.
Apparemment, je n'ai pas d'autres choix que de me satisfaire de votre brièveté.
Au passage, je voulais juste vous signaler une erreur que je mettrai sur le compte de la fatigue : "Ne vous satisfaites" et non "Ne vous satisfaisez"...

Emmanuel Mousset a dit…

J'ai eu en effet une grosse journée hier, qui sera l'objet du prochain billet. Voilà en tout cas un détail qui n'est pas diabolique.