J'ai toujours envie d'enseigner, aller au lycée est pour moi une joie. On peut résister à tout sauf à la tentation, disait Oscar Wilde en se trompant : on résiste à tout sauf à la fatigue. Quoiqu'il y ait des fatigues rédemptrices, stimulantes, qui aident à se surpasser quand on s'efforce de les surmonter. J'ai ainsi une collègue sportive qui se repose en courant ou en faisant du vélo. Mais la fatigue épuisante et énervante, on ne peut rien contre elle, à part dormir, ce qui est impossible dans un lycée.
J'ai donc tenu, j'espère que ça ne s'est pas trop vu. Le sujet du cours ne m'a pas aidé : nous avons terminé "la démonstration" et nous avons commencé "l'interprétation", autant dire des thèmes pas très affriolants, surtout pour les élèves. Mais c'est le métier de rendre ça intéressant, sinon ce ne serait pas un métier. J'ai donc lutté contre la fatigue, la chaleur et l'orage. Je ne sais pas si j'ai vaincu. En attendant, je vous livre deux nouvelles photos du café philo de Bernot, que m'a envoyées Michel Mahieux, que je remercie sincèrement. Pas de photo en revanche du café philo de samedi à Soissons, j'avais à la fin la tête ailleurs.
Qui est le professeur, qui est l'élève ? A vous de deviner ...
Monsieur le Maire, bras croisés, attend son tour.
2 commentaires:
La coupe de cheveux ne fait pas le moine
partant du principe qu'un prof ne peut pas etre débraillé,
le prof c'est celui qui a le micro.
Enregistrer un commentaire