vendredi 8 avril 2011

L'élasticité des idées.


Retour ce soir au "Bon Coin", pour une conférence au sujet déjà éprouvé : Faut-il oser ? Petit public mais bonne réception. Et j'ai parfaitement maîtriser le timing : 40 minutes, c'est l'idéal pour une conférence. A quoi il faut ajouter une heure de débat. A Cambrai, sur le même thème, j'avais fait une heure trente. Comme quoi les idées sont élastiques ...

Questions-réponses.



En vignette, les réponses au questionnaire distribué aux élèves après la visite du cimetière Montmartre, telles que j'avais promis de vous les livrer avant-hier.

jeudi 7 avril 2011

LHM-Flash n°73.


mercredi 6 avril 2011

Dites du mal de moi.


Cet après-midi, café philo assez tonique à la Maison du Sophora, malgré un micro faiblard au début. Le sujet, déjà éprouvé, fonctionne bien : la médisance. J'ai transformé pour l'occasion l'accroche, les questions restant identiques : au lieu de "Et si on parlait de la médisance ?" j'ai préféré "Pourquoi disons-nous du mal des autres ?" Mais ça revient au même. Un sujet que je retrouverai, c'est sûr.

Esprit es-tu là ?





Et ce café philo à la bibliothèque ? C'était samedi dernier, dans l'après-midi. Mon avis est partagé, et j'attends le vôtre. Côté affluence, pas de problème : les fidèles ont répondu présent et quelques nouveaux se sont raccrochés à l'activité. Côté contenu, pas mal non plus : nous avons correctement disserté sur le bonheur. Alors, qu'est-ce qui ne va pas ? Rien, pas grand-chose, une question d'ambiance, à confirmer. Une bibliothèque n'est pas, ne sera jamais un café, c'est tout.

D'abord, il y a la lumière, très crue sous la verrière du hall d'entrée. Dans un café, c'est sombre, tamisé, plus intime. La parole s'en trouve à l'aise, libérée. Et puis, dans l'atmosphère de la bibliothèque, les corps sont figés, il n'y a pas de mouvements (le garçon qui vient chercher ou qui ramène les consommations, les allées et venues des clients). Les visages sont tous tournés dans la même direction (l'animateur), les chaises que j'avais pourtant au préalable dispersées, organisées en grappes, se sont spontanément rassemblées en presque cercle, symbole de l'entre soi que le café philo veut précisément briser. L'absence de table encourage cette disposition classique si étrangère à ce que je souhaite.

J'ai pourtant fait mon possible pour restituer l'esprit du café philo, qui était un peu là mais pas vraiment là. Nous avons commencé par une chorale (madame la directrice et ses collaboratrices, en vignette 1, assistées par Kenny à la sono) qui a interprété la chanson de Ray Ventura et ses collégiens, "Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux ?" (la question du jour). Mais j'ai senti le public pas très sensible à la musique, trop timide. A la fin, rebelote, version Johnny Halliday : j'ai failli proposer à madame la directrice une danse endiablée au milieu de la sage assistance, mais moi-même je n'ai pas osé. Esprit du café philo, es-tu là ?

A flux tendu.






Vignette 1 : eh oui, le cimetière ça creuse. Arrêt repas à l'Hippopotamus place de la Bastille.

Vignette 2 : petite scénette devant la tombe de Dalida, en compagnie de Lucas (qui vient d'avoir 18 ans, beau comme un enfant et fort comme un homme) et Jacqueline (qui n'a pas oublié qu'elle a au moins deux fois 18 ans, en mettant de l'ordre dans ses cheveux et un peu plus de noir sur ses yeux). Et moi, pendant ce temps-là, j'ai récité la chanson que vous savez (merci à Alexandra pour la photo).

Vignette 3 : les 21 personnalités que nous avons honorées de notre présence et de nos commentaires.

Vignette 4 : les élèves croient trouver un moment de répit au retour, dans le car. Erreur ! Mes sorties scolaires sont à l'image de mes cours : à flux tendu, sans temps mort. Il faut marcher ou crever (c'est aussi une image). Un questionnaire attendait donc le groupe. Amusez-vous à le remplir et je vous donne les réponses demain.

Je t'aime, moi non plus ?